Votre cabinet de psychothérapie à
l’Isle-sur-la-Sorgue

Il s’agit d’un ensemble d’informations fourni par le patient. Elle peut-être sous forme de questionnaire, d’interrogation chronologique. Elle permet d’établir un patchwork d’éléments qui seront nécessaires au psychopraticien pour évaluer son patient et ses problématiques.

La métapsychologie est une discipline qui reprend toutes les hypothèses, principes et concepts des théories psychanalytiques freudiennes. On y retrouve, la 1ère et 2nde topique, l’inconscient, le principe de plaisir, la pulsion, le développement libidinal…

Le refoulement est la pierre angulaire de la théorie psychanalytique. Il s’agit d’un mécanisme de défense mis en place dans le développement psychique de l’enfant, c’est un mécanisme qui utilise la censure. De façon à interdire l’accès d’un contenu inconscient au système préconscient et à la conscience. C’est donc une frontière dans le système topique de la psyché, cette censure est nommée par S. Freud, le Surmoi. Par le principe de réalité, les exigences parentales, les apprentissages éducatifs, les interactions socioculturelles, les pulsions sexuelles et agressives doivent être réprimés afin de pouvoir vivre en société et grandir (Cette vie pulsionnelle pourra et devra être « détournée », elle sera sublimée.). Elles seront donc refoulées dans l’inconscient. Comme il s’agit d’une énergie pulsionnelle, cette dernière, aura tendance à vouloir se libérer. C’est ce contenu refoulé qui tentera de refaire surface et de passer la censure. Trouvant le Surmoi sur son passage, des symptômes pourront alors émerger.

Le mécanisme de défense est mis en place par le Moi de l’individu, et ce, dès le premier âge. Depuis, la naissance, la psyché est constamment assaillie de pulsions, les réponses apportées seront gratifiantes ou frustrantes, ces besoins pulsionnels sont à l’origine vitaux. Selon la réponse apportée, une satisfaction ou au contraire un déplaisir sera alors ressenti, pour se protéger, le noyau de la psyché humaine échoppe des mécanismes en fonction de ces réponses données, le mur défensif portera le nom de clivage, projection, introjection, emprise, refoulement, sublimation…

Vaste sujet, en effet, ce qui définit l’angoisse, c’est justement quelque chose qu’on ne peut pas nommer. Elle se reconnaît par des sensations physiologiques de mal-être, mais on n’en connaît pas l’origine. L’angoisse est une sorte de mécanisme qui se met en place lorsque qu’un conflit inconscient naît. Cette confrontation se retrouve entre deux grands principes théorisés par S. Freud, le principe de plaisir vs le principe de réalité, le conflit sous-jacent déborde et provoque un sentiment d’angoisse.

Tout le monde a déjà entendu parler du complexe d’Oedipe. Mais alors, il signifie quoi ? C’est une période de l’enfance, qui permet à ce dernier de s’identifier à une identité sexuée. Il commence vers l’âge de 3 ans pour se terminer vers 5 à 6 ans. Les deux sexes sont concernés par ce complexe, mais il est vécu différemment. Le principe de base peut se résumer ainsi, les pulsions sexuelles sont dirigées vers le sexe du parent opposé, alors que les pulsions agressives sont tournées vers le parent du même sexe. En ce qui concerne le petit garçon, il sera amoureux de sa maman et prendra son père comme un rival et vice et versa pour la petite fille. Il se peut que les pulsions sexuelles soient dirigées vers le parent du même sexe, et les pulsions agressives vers le parent du sexe opposé, on parlera alors d’un Oedipe inversé. Le complexe d’Oedipe prend fin, quand le garçonnet a fait le choix de s’identifier à son père pour plus tard, comme lui avoir sa propre amoureuse, en refoulant les pulsions sexuelles et agressives. De même que la fillette, sauf que pour cette dernière, la complétude de l’identité féminine sera atteinte lorsqu’elle enfantera, c’est pour cela que le complexe d’Oedipe chez la femme n’est jamais tout à fait réglé. Je tiens à souligner, que cette théorie remonte au tout début du XXe siècle, depuis lors, la société, la culture, et les mœurs ont évolué, alors quel est la finitude du complexe aujourd’hui ? C’est l’importance de la triangulation relationnelle, l’enfant et ses deux parents. S’il est primordial que l’enfant puisse fusionner avec sa figure maternelle ou sa figure d’attachement primaire au cours de la 1ère année, il est tout aussi important qu’une tiers personne, devienne agent séparateur de cette fusion mère-enfant, qui passé un certain temps sera nocive pour le développement de l’enfant. Cet agent séparateur impose la loi, un cadre, des limites. En effet, pour pouvoir s’individué, il est essentiel de connaître la séparation, et pour cela, de savoir gérer la frustration. Le maintien de la fusion empêche toute séparation et tout accès au symbolisme, c’est-à-dire au langage et donc à l’ouverture sur le monde et la vie en société.

Il s’agit du développement de la psyché d’un individu, d’un point de vue biologique, sensoriel, moteur, cognitif et libidinal (affectif). Ces cinq aspects sont vitaux pour un développement équilibré normal. Dans le cas, où l’un de ces cinq domaines serait carencé, les répercussions dans l’équilibre pourront entraîner selon la sévérité des carences, des troubles psychologiques, mais aussi moteurs.

Une émotion est à différencier du sentiment qui teinte les pensées de façon plus durable. Alors qu’une émotion est souvent soudaine, elle implique le corps en mouvement, et ne dure que quelques minutes. Il existe tout un éventail de sentiment, mais les émotions reconnues comme innées, sont peu nombreuses, 7 en totalité et elles sont universelles. On retrouve, la peur, la colère, la tristesse, la joie, la surprise, le dégoût, le mépris. Toutes sont accompagnées d’une expression corporelle qui permet de les décrypter. Ces émotions sollicitent le système limbique de notre cerveau, dont le centre névralgique est l’amygdale. Il est important de savoir que le système limbique de notre cerveau n’atteint sa pleine maturité qu’à l’âge de 25 ans, ce qui explique pourquoi les enfants, mais aussi les adolescents font des « crises ».